Dans cet article, nous allons voir comment éviter l’hypothèque légale de la construction dans une situation de reno et/ou flip immobilier.
D’autres concernaient le sujet de l’hypothèque légale de la construction du point de vue de l’entrepreneur. En résumé, l’hypothèque légale de construction, qui est réservée à certains intervenants, tels que le fournisseur de matériaux, l’architecte et l’entrepreneur, survit 30 jours après l’achèvement des travaux. Ce droit est annulé après l’expiration des trente jours susmentionnés, sauf , pendant cette période, la personne concernée publie une hypothèque légale sur Bureau de la publicité des droits , qui apparaîtra sur cadastre.
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Les travailleurs de la construction qui ont droit à une hypothèque légale qui leur est accordée par le Code civil du Québec peuvent malheureusement utiliser cette arme pour être payée sans y avoir droit.
Étonnamment, dites-vous ça ? Peut-être, sauf que les livres de jurisprudence sont pleins de décisions rejetant les réclamations des entrepreneurs qui ont publié une autre hypothèque juridique techniquement valide, mais exagéré, sans fondement ou étonnamment suspect en ce qui concerne sa recevabilité. Conclusion : Action rejetée.
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Imaginez un instant le stress, les problèmes et les nuisances financières pour un investisseur qui utilise les services d’un entrepreneur pour effectuer des travaux qui, à la fin de la ligne ou parfois même avant la fin du contrat, est converti et quitté le chantier et en hypothèque légale.
Quand une telle situation se produit, les conséquences sont nombreuses. Pour n’en citer que quelques-uns :
- le prêteur partagera un compte de votre ;
- l’hypothèque légale se classe AVANT une hypothèque conventionnelle (p. ex. votre prêteur)
- Votre prêteur voyant son rang menacé ou le profit réduit, deviendra soudainement beaucoup moins amical ;
- Vous souhaitez faire appel à un autre entrepreneur (qu’il s’agisse d’un ingénieur ou d’un architecte selon l’avancement de vos travaux). Cette autre partie intéressée demandera probablement des garanties financières (rétention, acompte, garantie, etc.) qui exerceront une pression supplémentaire sur vous ;
- les coûts de votre projet augmentent, vos bénéfices attendus diminuent du même montant ;
- Vos articles à livrer aux investisseurs ou aux futurs locataires seront affectés. Par exemple, un logement qui n’est pas prêt pour l’habitation le 1er juillet vous amènera dans l’embarras financier, et peut-être même juridique ;
- Voulez-vous plus d’exemples ou la démonstration est-elle suffisante ? Je rigole.
Dans la pratique, il existe des moyens de prévenir ou d’atténuer cette misère : de bons documents.
Les bons documents font de bonnes affaires
Question : Quel genre de signez -vous un contrat avec l’entrepreneur responsable des travaux ?
A titre d’exemple et basé sur mon expérience de travail, voici mes 10 conseils, afin que votre flip ne se transforme pas en flop et que vos investissements ne se transforment pas en une perte dont vous serez à peine récupérer sans conséquence :
1- Prenez le temps de lire les soumis/contrats qui vous seront soumis par les entrepreneurs auxquels vous avez demandé des soumissions
2- Vérifiez toujours sur le site Web de la Régie du Bâtiment du Québec que (a) la licence est en vigueur et b) que l’entrepreneur dont la licence est en vigueur possède les catégories qui lui permettent d’exécuter ou d’exécuter les travaux énumérés dans votre devis ; et (c) si cet entrepreneur a une plainte auprès de la RBQ d) si l’entrepreneur fait l’objet d’une décision civile ou d’une action devant les divers tribunaux du Québec ;
3- N’hésitez pas à faire un mandat donner à un architecte ou à un technologue en construction qui agira à titre d’inspecteur. Par exemple, cette personne fera 1 visite d’inspection par semaine ou pour chaque paiement. Un rapport d’inspection sera établi avec une liste des lacunes (s’il y a lieu) et les paiements seront effectués lorsqu’ils auront été satisfaits.
4- Jouez à un jeu gratuit en tout temps. Ne donnez pas l’impression que vous êtes avec l’entrepreneur. Répondez rapidement et par écrit aux demandes de l’entrepreneur et demandez-lui la même chose. En d’autres termes, sachez vous imposer poliment et obtenir le respect des autres parties prenantes. Se comporter comme un professionnel, vous verrez que ça paie.
5- Un chantier naval Oui, c’est une crèche, mais soyez un bon psychologue. .
6- Vous avez un intérêt à apprendre le fonctionnement des paiements progressifs (lorsque la taille du travail à effectuer ou le montant de votre prêt il justifie selon votre prêteur) pour éviter des surprises désagréables que exactement un peut ralentir le rythme du travail basé sur le principe de la construction selon laquelle : Je n’ai pas de contrôle alors je ne travaille pas ; b) obtenir l’entrepreneur à mettre la pression et finalement une hypothèque légale à publier, établi ou non, à être payé.
7- Rappelez-vous que vous avez un intérêt à obtenir l’entrepreneur pour vous prouver qu’il a payé ses sous-traitants et payé ses rabais aux autorités compétentes. Sinon, méfiez-vous !
8- Quelle garantie l’entrepreneur donne-t-il ? Copiez-vous la garantie des fabricants dont les composants sont installés dans votre projet ?
9- La fameuse clause de renonciation à l’hypothèque légale ajoutée au contrat : obtenu avec succès dans les dossiers avec certaines concessions et ajustements, il sera votre parapluie en cas de mauvais temps.
10- PARTENARIAT : entrepreneur et toutes les autres parties prenantes impliquées dans votre projet : faites le sentiment qu’ils font partie de votre équipe de rêve et que VOTRE succès est à eux aussi ! !
Parce que les bons documents font les bonnes affaires, il est bon de prendre le temps d’obtenir les bons outils pour faire le bon travail tout en gardant le contrôle de vos objectifs et de vos projets.